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L’état de l’environnement en France

Rapport 2019 sur l'état de l'environnement en France

Rapport 2019 sur l'état de l'environnement en FranceL’édition 2019 du rapport de synthèse sur l’état de l’environnement en France est récemment paru. Il émane de chercheurs du Commissariat Général au Développement Durable (CGDD). Il souligne les effets positifs des règlementations, mais aussi des situations contrastées et des menaces toujours présentes.

De multiples pressions sur l’environnement

Le mode de vie des Français exercent de multiples pressions sur l’environnement. Elles portent à la fois sur les milieux terrestres, aquatiques et marins, l’air et les sols. Elles prennent différentes formes : rejets de polluants, changements d’usages des sols, extraction de ressources naturelles, production de déchets, rayonnement, etc.

Les impacts peuvent affecter la biodiversité et plus globalement l’intégrité des écosystèmes, qui à son tour peut aggraver le dérèglement climatique. Les dispositifs mis en place pour surveiller l’eau ont une grande acuité et, grâce à leurs progrès, participent à une meilleure connaissance des interactions entre la contamination des milieux naturels et l’exposition des populations.

Du mieux, mais un bilan contrasté

D’une manière générale cependant, l’état de l’environnement continue à s’améliorer en France, selon le rapport. Mais dans certains domaines, le bilan se révèle plus contrasté. Ainsi, depuis 2000, les rejets de la plupart des polluants dans l’air extérieur diminuent. Mais localement, des épisodes de pollution et des dépassements de seuils réglementaires sont observés.

Les émissions de gaz à effet de serre ont également diminué (-18 %) sur le territoire national. Mais elles restent cependant encore très éloignées des objectifs de l‘Accord de Paris. Transports et bâtiments (résidentiels et tertiaires) peinent à diminuer leurs émissions.

En ce qui concerne les milieux aquatiques, la campagne de modernisation des stations d’épuration engagée durant les années 2000 et l’évolution de certaines pratiques agricoles participent à l’amélioration de la qualité des eaux des rivières. Mais le littoral reste confronté régulièrement à des épisodes de marée verte, en raison d’apports excessifs de nitrates ou de phosphates par les cours d’eau. D’autre part, « aucun progrès significatif ne se dessine en ce qui concerne la qualité chimique des eaux souterraines », souligne le rapport. Malgré l’extension de nombreux mécanismes de protection des espaces naturels et des espèces, la situation des écosystèmes terrestres, aquatiques et marins français demeure préoccupante.

D’autre part, pour satisfaire ses besoins en biens et services, la France mobilise des ressources naturelles (ressources énergétiques, minerais métalliques, matériaux de construction, ressources alimentaires végétales ou animales), qui impactent l’état de l’environnement. Une part importante d’entre elles est importée et ces besoins peinent à diminuer. Cependant, l’économie française s’engage dans la voie de la transition écologique et énergétique, grâce à des évolutions réglementaires ou des soutiens financiers. Et l’émergence de démarches en faveur de l’environnement contribue également à l’évolution des modes de vie.

Les neuf limites planétaires et les conditions d’amélioration

Le rapport sur l’état de l’environnement se concentre ensuite sur l’impact de la France vis-à-vis des « neuf limites planétaires » : le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, la perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, les changements d’utilisation des sols, l’acidification des océans, l’utilisation mondiale de l’eau, l’appauvrissement de l’ozone stratosphérique, l’augmentation des aérosols dans l’atmosphère, l’introduction d’entités nouvelles dans la biosphère.

Il envisage enfin la manière de concilier l’amélioration des conditions de vie et le respect de la biosphère. En effet, « face aux enjeux écologiques, au premier rang desquels figure l’urgence climatique, des chemins de transition écologique et solidaire se dessinent. Ils s’appuient sur des mesures institutionnelles combinant des leviers réglementaires et financiers mais aussi sur un ensemble d’actions territoriales et citoyennes en faveur de l’environnement : circuits courts, territoires en transition, villes « intelligentes », économie collaborative, consommation alimentaire responsable mobilité durable, etc. »

Source : CGDD

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