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L’étiquetage de performance énergétique concerne désormais aussi les pneumatiques

Depuis le 1er novembre 2012, les pneumatiques doivent obligatoirement porter, à l’instar des appareils électriques, une étiquette de performance énergétique qui fournit aux consommateurs « des informations claires et adaptées en matière de consommation d’énergie, d’adhérence sur route mouillée et de bruit extérieur de roulement » , selon le ministère du développement durable.etiquettage environnemental des pneumatiques

Les consommateurs devraient ainsi pouvoir choisir des pneumatiques plus performants, plus sûrs et moins bruyants. A l’heure où l’on commence à s’intéresser sérieusement aux pneus hiver, voilà donc une information à ne pas négliger : en effet, les pneumatiques sont responsables de 20 % à 30 % de la consommation en carburant d’un véhicule. Une bonne qualité permet donc de réduire la consommation et par conséquent les émissions de CO2. Un sondage, effectué par le site étiquette-pneus, révèle que le critère de l’adhérence sur sol mouillé est le premier critère pour 58 % des automobilistes, alors que la consommation de carburant est retenue avant tout par 35 % des personnes interrogées. Seuls 6 % donnent priorité au niveau sonore.

Le règlement européen à l’origine de cet étiquetage vise à harmoniser au niveau de l’Europe les informations sur les pneumatiques. Il concerne les pneumatiques fabriqués après le 1er juillet 2012 destinés aux voitures particulières et à leurs remarques (classe C1), les véhicules utilitaires légers et leurs remorques (classe C2) – l’étiquette doit figurer directement dur le pneu pour ces deux classes – et les véhicules lourds de transport de marchandises ou de personnes et leurs remorques (classe 3) – pour ces derniers, les informations doivent figurer dans la documentation technique promotionnelle et sur les sites internet des fournisseurs.

L’étiquette donne donc trois informations : la classe d’efficacité en carburant sur la colonne de gauche, la classe d’adhérence sur sol mouillé sur la colonne de droite – ces deux informations sur l’échelle bien connue de A à G – et le niveau sonore externe de roulement dans la partie basse de l’étiquette, exprimé en décibels, et classé en 3 niveaux en fonction de l’intensité du bruit. Le ministère précise que « pour ce qui concerne l’efficacité en carburant, l’échelle de A à G classe les pneumatiques selon leur résistance au roulement, la lettre A indiquant les produits à plus faible résistance au roulement et donc les plus économes en énergie.« 

Les bénéfices attendus se situent, nous l’avons vu, au niveau de la sécurité, des économies d’énergie et donc de moindres émissions en CO2, ainsi que d’une moindre nuisance sonore. Selon les objectifs de L’Union Européenne, en 2020, « cette mesure devrait permettre une économie de 2,4 à 6,6 millions de tep (tonnes équivalent pétrole). Les réductions d’émissions de CO2 de tous les types de véhicules devraient se situer entre 1,4 et 4,0 millions de tonnes par an, selon la vitesse d’évolution du marché en faveur des pneumatiques les plus efficaces en carburant. »

Certains regrettent toutefois que les tests pratiqués pour déterminer les scores des pneumatiques soient les mêmes, qu’il s’agisse de classifier les pneus été ou les pneus hiver, car cela entraîne à relativiser la pertinence des trois indicateurs de l’étiquette pour les seconds. Ils rappellent d’autre part que les magazines spécialisés testent les pneus sur une base moyenne de 15 facteurs et que le cahier des charges des manufacturiers en comprend une cinquantaine.

Sources : Ministère du développement durable, Etiquette-pneus

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