La réunion sur le climat, organisée à Abou Dhabi, Emirats Arabes Unis, a été l’occasion pour le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, de plaider une nouvelle fois pour des mesures ambitieuses sur le climat : il demande à tous les pays du monde d’agir rapidement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et enrayer le réchauffement climatique.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) doit, selon lui, être en mesure de générer une dynamique politique forte en vue du Sommet sur le climat, prévu pour septembre à son siège à New-York. Alors que le Groupe intergouvernemental d’experts sur le Climat (GIEC) vient de rendre des rapports de plus en plus alarmistes (prévoyant une hausse du thermomètre mondial sera de 3,7 à 4,8°C à l’horizon 2100, sans changement majeur et rapide du mix énergétique), avertissant de l’urgence à agir vite si l’on veut limiter le réchauffement climatique à 2° C par rapport à l’ère préindustrielle, le Secrétaire général souligne à son tour qu’il s’agit de prendre des mesures urgentes, sous peine de renoncer définitivement aux projets de prospérité et de sécurité mondiale.
Pour cela, les dirigeants doivent aboutir à un nouvel accord sur le climat d’ici 2015 « qui réduira les émissions et soutiendra la résilience. » Le Secrétaire général incite donc les chefs d’état à annoncer des engagements et des mesures courageuses, « qui seront le catalyseur du changement profond dont nous avons besoin. » Neuf domaines capables de dégager des résultats significatifs ont été identifiés : énergie, villes et transports, finance, résilience, agriculture et polluants climatiques de courte durée. Beaucoup des solutions existent déjà et de nombreuses autres se développent rapidement, affirme le communiqué.
« Plus nous repoussons l’échéance, plus nous en paierons le prix. Les gouvernements ont promis un nouvel accord sur le climat l’an prochain à Paris. Des mesures pour le climat sont faisables, abordables et bénéfiques. Le changement est dans l’air, les solutions existent » , conclut Ban Ki-moon.
Source : ONU