Le 13 juillet, est entrée en vigueur une loi adoptée en 2010, dans le cadre du Grenelle de l’Environnement 2, qui risque de transformer quelque peu l’aspect des villes de moins de 10 000 habitants. La loi y interdit désormais les pré-enseignes sur pied, scellées au sol, annonciatrices d’activités qui, jusqu’ici, bénéficiaient d’une autorisation d’affichage dérogatoire pour « service rendu aux personnes en déplacement » afin de lutter contre la pollution visuelle que représente souvent cet amoncellement de publicités.
Ces pré-enseignes, souvent installées à l’entrée des communes, qui annonçaient les services présents dans la localité – hôtels, restaurants, stations service… – bénéficiaient jusqu’à présent d’une dérogation, mais de nombreux abus ont été constatés, notamment de la part des grandes surfaces qui en profitaient en apposant juste le logo « pompes à essence » sur leurs publicités. » Cette loi devenait indispensable dans nos communes de moins de 10.000 habitants dans l’optique de lutter contre la pollution visuelle que constituent ces publicités » explique Philippe Laurent, maire de Sceaux, secrétaire général de l’AMF (Association des Maires de France).
Cette loi a cependant des exceptions : ainsi, les communes de moins de 10 000 habitants liées à de grandes entités urbaines ne sont pas concernées par cette nouvelle législation. De plus, des dérogations restent possibles pour des panneaux annonçant des produits du terroir, des monuments et des activités culturels ou des manifestations temporaires. En ce qui concerne les grandes villes, la mise en place de règlements locaux devraient au moins en partie régler le problème.
Les panneaux installés devront donc être retirés, ce qui, selon l’AMF, devrait bien se passer dans 90 % des cas. Sinon le maire devra porter plainte contre l’entreprise d’affichage. Mais cela ne devrait pas arriver souvent, car, précise l’AMF, « il ne faut pas raisonner en termes de sanctions : les choses vont se faire progressivement. L’idée c’est qu’il y ait moins de panneaux et des panneaux plus lisibles (…). On est plutôt dans la persuasion que dans le contrôle, même si ça viendra.«
Les associations de protection de l’environnement estiment que globalement cette loi va dans le bon sens, mais qu’il y a encore à faire, car en dépit du délai de cinq ans, les entreprises d’affichage ont peu pris les devants. Selon Raymond Leost, de France Nature Environnement, « Il ne s’agit pas d’empêcher les activités de se faire connaître, mais de remplacer ces panneaux par une signalétique conforme au code de la route ou à celle adoptée par la ville. »
Une réponse sur “Moins de panneaux publicitaires dans les petites villes”
Bonjour, je pense qu’une des évolutions serait aussi que d’avantage d’enseignes lumineuse soient éclairées pour des ampoules à led. Il y en a encore beaucoup trop avec des néons traditionnel qui consomme beaucoup trop d’énergie. Qu’en pensez-vous ?
Bonjour, je pense qu’une des évolutions serait aussi que d’avantage d’enseignes lumineuse soient éclairées pour des ampoules à led. Il y en a encore beaucoup trop avec des néons traditionnel qui consomme beaucoup trop d’énergie. Qu’en pensez-vous ?