La France annonce, nous l’avons vu récemment, la plus grande centrale photovoltaïque du monde à Toul pour 2012. Mais les annonces de nouvelles centrales solaires se multiplient ces temps-ci. On ne précise toutefois pas sur quels types de terrains elles vont s’implanter.
La plus grande centrale photovoltaïque d’Europe, en Italie
L’Italie annonce ainsi la plus grande centrale solaire d’Europe à Rovigo en Vénétie (nord est de l’Italie). Construite par l’américain SunEdison, filiale de MEMC Electronic Materials, elle devrait commencer à produire dès le second semestre 2010, si toutefois le projet ne prend pas de retard : ce ne sont effectivement actuellement que des déclarations prospectives. L’achèvement total des travaux est prévu pour la fin de l’année. Renzo Marangon, représentant du gouvernement de la région de Vénétie, a déclaré :
La Vénétie entreprend des actions décisives pour faire progresser l’utilisation des sources d’énergie propres et renouvelables (…). Nous nous attendons à ce que Rovigo serve de modèle européen pour les projets d’énergie alternative de grande taille.
Installée sur une superficie de 850 000 m², d’une puissance de 72 MW, elle permettra d’alimenter en électricité l’équivalent de 17 150 maisons et d’éviter ainsi la production de 41 000 tonnes de CO2.
Elle détrônera donc les plus grandes installations d’Europe actuelles : la ferme photovoltaïque d’Olmedilla en Espagne (60 MW), suivie jusqu’à maintenant par le parc de Strasskirchen, en Allemagne (50 MW). L’Italie passe ainsi, selon le gouvernement italien, au deuxième rang en Europe en terme de production d’énergie solaire, derrière l’Allemagne.
Un projet plus modeste en France
Parallèlement, Solaire Durance annonce le financement de la construction d’un double parc, situé aux Mées (Alpes de Haute Provence). D’une capacité de 23,6 MW, il permettra quand même d’alimenter quelques 10 000 foyers. L’achèvement des travaux est programmé pour juin de cette année.
Des sociétés françaises fourniront la totalité la totalité des matériaux et équipements retenus pour ce dernier projet et assureront le génie civil ainsi que le génie électrique.
Toutefois, ces annonces, si elles insistent sur la création d’emplois associée à l’installation de ces centrales, ne donnent pas de précisions sur les terres utilisées, contrairement à celle de Toul, qui participera à la réhabilitation d’un site militaire abandonné.