A l’occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, l’ONU a appelé la communauté internationale à en faire davantage pour protéger l’atmosphère, afin de bâtir un monde plus sûr, plus prospère, plus sain et plus résilient pour tous. Cette journée est célébrée chaque année le 16septembre, en référence à la date anniversaire de la signature du Protocole de Montréal, en 1987, relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone.
Dans son message, Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU, déclare :
Le monde a changé depuis la dernière célébration de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone. Nous sommes désormais dotés du Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui vise à favoriser une croissance équitable et partagée et à promouvoir le bien-être de l’humanité et de la planète. Face aux changements climatiques, l’Accord de Paris marque une étape historique dans notre voyage commun vers un monde viable et sûr.
Aujourd’hui, nous devons traduire notre ambition en actes et renforcer la protection du climat en tirant parti du Protocole de Montréal pour ralentir le réchauffement à court terme provoqué par les hydrofluorocarbones (HFC), qui sont les gaz à effet de serre dont la croissance est la plus forte.
Les délégations des Etats parties du protocole de Montréal doivent se réunir au Rwanda en octobre, afin de parvenir à un accord sur la réduction progressive des HFC, dont l’usage s’est fortement répandu ces dernières années, en remplacement d’autres gaz, désormais interdits, notamment dans la réfrigération et la climatisation. Le Secrétaire général ajoute :
Or, si les HFC ont permis de réduire significativement la menace pesant sur la couche d’ozone, la recherche scientifique a montré qu’ils étaient aussi des gaz à effet de serre extrêmement puissants. Leur usage de plus en plus important nous impose d’agir avec détermination, comme nous l’avons fait auparavant pour mettre la couche d’ozone sur la voie du rétablissement.
La réduction progressive des émissions de HFC aurait des bienfaits considérables : elle permettrait d’éviter jusqu’à 0,5 °C de réchauffement climatique d’ici à la fin du siècle, ce qui donnerait une impulsion décisive à l’application de l’Accord de Paris, et pourrait contribuer à la mise au point de réfrigérants et de technologies de substitution d’une bien meilleure efficacité énergétique.
Source : ONU