Ce dispositif, qui concerne les logements à la vente, a été mis en place il y a un an. Deux études (TNS SOFRES et Observatoire National de la Sécurité Électrique) ont récemment établi un premier bilan positif. Comme le diagnostic énergétique mis en place précédemment, il fait apparaître un état inquiétant des logements.
L’enquête TNE SOFRES réalisée auprès des nouveaux propriétaires relève que les 2/3 des diagnostics révélaient des points d’insécurité (et 95 % des propriétaires ont entrepris des travaux). Le rapport de l’ONSE permet de préciser que d’après 6000 diagnostics réalisés en 2009, 72 % des installations présentaient même au moins 3 anomalies.
Les points les moins satisfaisants relevés concernent les installations de mise à la terre pour 79 %, l’utilisation de matériaux vétustes ou inadaptés à l’usage pour 74 % et l’installation électrique des salles de bain pour 65 %.
En cause, le vieillissement du parc de logements français : selon Batiactu qui relaie ces enquêtes, 16 millions de logements seraient concernés par des installations électriques anciennes et non adaptées à l’équipement moderne des ménages. Ainsi les installations d’avant 1974 peuvent présenter des risques d’échauffement des circuits et d’incendie, et des risques d’électrocution.
Les deux études estiment nécessaires d’étendre ces diagnostics aux baux de location et aux parties communes.
Moderniser le parc de logements présente plusieurs intérêts : à la fois les isoler afin d’économiser de l’énergie et de limiter les émissions de CO2, mais aussi les rendre plus sûrs par des installations électriques répondant aux normes actuelles.