Le projet européen ATLETE (Appliance Testing for Washing Machines Energy Label and Ecodesign Evaluation), initié dès 2009 par la Commission Européenne et le comité européen des constructeurs d’équipements électriques domestiques (Ceced) a pour objectif de vérifier la conformité de l’étiquette énergétique apposée sur les machines à laver, et fournie par le fabricant d’appareils électroménagers. Les résultats communiqués de cette enquête s’avèrent largement positifs.
En effet, 50 lave-linge représentatifs du marché européen ont été testés depuis 2012. Les résultats sont clairs : 100 % des machines à laver affichent des consommations d’eau et d’énergie conformes aux indications portées sur l’étiquette énergétique et respectent les exigences de consommation d’eau et d’énergie demandées par la directive européenne.
« Les résultats de la campagne de mesure lancée mi-2012 confirment la solidité de l’étiquette énergie, à laquelle les consommateurs européens peuvent se fier pour acheter des équipements plus économes en énergie » affirme l’ADEME, un des partenaires du projet ATLETE. Vérifier l’exactitude des étiquettes énergétiques constituait une nécessité : elles sont en effet fondées sur une déclaration faite par le fabricant sur son produit. Le contrôle permet donc d’assurer aux consommateurs que l’étiquette est fiable et de garantir aux fabricants que tous respectent les mêmes règles. « En démontrant que la surveillance du marché et les tests des produits peuvent être effectués de manière systématique, efficace et rentable, le projet Atlete contribue à la mise en place d’un marché transparent et mieux surveillé » poursuit l’agence.
Par contre, note l’ADEME, des progrès doivent intervenir au niveau des modes d’emploi, fournis avec les appareils et rédigés par les fabricants : seuls 38 % des modèles testés sont accompagner de modes d’emploi permettant une bonne utilisation de la machine : dosage de la lessive, température de lavage, chargement de la machine, etc.
Source : ADEME