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Qualité de l’air extérieur et coronavirus : quelles sont leurs interactions ? (1)

Qualité de l'air extérieur et confinement

Depuis le début du confinement, Atmo France, qui fédère les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air extérieur, assure la continuité de la surveillance sur l’ensemble du territoire français. L’organisme publie un premier point sur les interactions entre le coronavirus et la qualité de l’air. Il mesure l’impact, sur la qualité de l’air extérieur, des mesures de confinement et de la diminution de l’activité économique en métropole et outremer.

Qualité de l'air extérieur et confinement

Confinement : un impact positif sur la qualité de l’air extérieur

Les mesures enregistrées depuis la prise d’effet des mesures de confinement montre que celui-ci a un impact positif sur la qualité de l’air extérieur. La diminution de l’activité économique et une circulation routière plus que réduite ont fait chuter les émissions dans l’air extérieur, le rendant ainsi plus respirable. Cependant, l’ensemble du territoire n’est pas logé à la même enseigne.

En effet, parallèlement, sur certains points du territoire, on observe un épisode de pollution printanier. L’augmentation des températures, l’absence de vent et l’ensoleillement ont pour conséquence la formation de particules fines dans l’atmosphère, issues notamment de sources agricoles et du chauffage au bois. Mais il existe une première variation des niveaux de particules selon les régions.

Mais des variations selon les régions

La météorologie est favorable aux réactions chimiques. Elle favorise la formation de particules à partir de gaz, d’oxydes d’azote – même si le trafic routier est très restreint – et du chauffage. On voit ainsi aux analyses de particules que le chauffage au bois augmente dans certaines régions, principalement le soir.

Les concentrations d’oxyde d’azote (NO2) baissent par rapport à la période de pré-confinement, du fait de la limitation de la circulation routière. Mais pas partout dans les mêmes proportions. Ainsi, elles se réduisent de 30 % en Île-de-France, de 45 % en Auvergne-Rhône-Alpes, de 50 % en Bretagne, et même de 60 % à la Martinique. Les PM10 sont également en baisse au niveau des axes routiers. Mais hors zones de trafic (fond urbain), elles n’affichent pas ces variations.

Source : Atmo France

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