Le Père Noël est, comme chacun sait, un grand voyageur. Et comme il travaille de manière très saisonnière (c’est le moins que l’on puisse dire), il va lui falloir parcourir des millions de kilomètres en peu de temps afin de pouvoir distribuer les cadeaux de tous les enfants… pour qui il existe. Le site Consoglobe s’est donc livré à un calcule intéressant, pour nous fournir la « vraie » empreinte carbone du vieux bonhomme à barbe blanche.
Sachant que sur terre, il y a environ un milliard d’enfants de moins de 9 ans – on estime qu’au–delà ils ne croient plus au Père Noël – répartis en 258 714 286 maisons (en en comptant 3,5 en moyenne par foyer) ;
Estimant d’autre part que le Père Noël ne visite ni les enfants musulmans, ni les hindous, ni les juifs, ni les bouddhistes, mais seulement les enfants chrétiens… et athées « au bénéfice du doute », ce qui réduit donc sa charge de travail donc à 15 % des foyers, soit 51,428 millions de logements, avec à chaque fois arrêt et redémarrage pour le traineau ;
« Sachant » de plus que le vieux monsieur en rouge ne travaille qu’en décembre, ce qui l’oblige à visiter 19,61 foyers par seconde (sportif ! surtout si à chaque fois il soit descendre par la cheminée) ;
« Sachant » – ou supposant pour simplifier les calculs, car cela est faux – que ces foyers sont répartis également sur tous les continents, ce qui l’oblige à parcourir, à partir de la Laponie, un total de 149 millions de kilomètres ;
« Sachant » enfin qu’un traineau bien optimisé n’émet pas plus de 115 g de CO2 par kilomètres ;
On arrive déjà à un total de 17,1 millions de kilos de CO2 par an, soit l’équivalent de ce qu’émettent 2000 Français (8,7 tonnes en moyenne par personnes et par an).
Mais attention, l’étude ne comptabilise pas les rennes, et on sait que le Père Noël en a besoin de plusieurs pour tirer son traineau ! Or, ce sont des ruminants, et selon une étude norvégienne, ils n’émettent pas moins de 250 g de méthane par jour. L’étude ne prend pas en compte non plus les cadeaux, mais là, leur empreinte carbone est bien réelle !
Sources : Consoglobe, Le Matin