La RATP a récemment annoncé avoir lancé un appel d’offres européen pour éclairer avec la technologie LED (diode électroluminescente) la totalité de ses stations de métro et gares de RER, en raison des nombreux avantages présentés par cet éclairage en matière de respect de l’environnement. Ce déploiement qui durera 4 ans doit commencer en 2013.
Il s’agit donc du remplacement de tout l’éclairage traditionnel, soit 250 000 points lumineux, répartis dans 301 stations de métro et 66 gares RER. Cette décision fait partie de la politique énergie-climat de l’entreprise, qui vise à réduire de 15 % sa consommation énergétique et ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2020 par rapport à 2004.
La régie a déjà expérimenté cette technologie à la station Censier-Daubenton et au siège du groupe, et l’a testée sur plusieurs stations de métro, gares RER et sites industriels. Ainsi, à la station Censier-Daubenton, 65 % d’économies d’énergie ont été réalisés pour le poste éclairage, évitant le rejet de 15 tonnes d’équivalent CO2 par an, alors que 92 % des voyageurs n’ont constaté aucun impact ou aucune modification de la qualité de l’éclairage de la station.
La consommation électrique des espaces de transports représente actuellement environ 12 % de la consommation énergétique globale de la RATP, qui compte que l’éclairage LED entraînera une réduction de plus de 50 % de la consommation d’énergie nécessaire à l’éclairage des réseaux métro et RER, soit 77 GWh et des émissions de 6 000 téqCo2 par an, soit l’équivalent de 2 100 fois le tour de la terre en voiture pour le seul réseau métro.
L’autre intérêt du recours aux leds réside dans la qualité d’éclairage et dans sa longévité exceptionnelle par rapport à l’éclairage traditionnel, ce qui induira une réduction des coûts de maintenance, une sécurisation de l’approvisionnement et une réduction du nombre de références. Mais aussi une réduction des déchets : selon la RATP, le « pas de maintenance » du remplacement des tubes fluorescents est de 2 ans, celui des leds de 5 à 15 ans, ce qui fait qu’elle ne compte sur un premier remplacement qu’en 2018.
Source : RATP