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Rénovation énergétique des bureaux climatisés : un fort potentiel d’économies d’énergie

Energie et avenirL’association Energie et Avenir, qui regroupe l’ensemble des professionnels des systèmes à eau chaude pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire, publie une étude intitulée : La rénovation énergétique des bâtiments de bureaux climatisés – Performance et potentiel des systèmes à eau chaude. Cette étude démontre le potentiel de la rénovation énergétique dans ces bâtiments : un gisement allant jusqu’à 50 % de gains énergétiques possibles.

Le secteur tertiaire représente 912 millions de mètres carrés et est à l’origine de 30 % des émissions de gaz à effet de serre liées au bâtiment : il s’agit donc là d’un important gisement d’économies d’énergie et d’un chantier majeur des politiques de rénovation énergétique. Bien qu’en baisse, les besoins en chauffage de bâtiments tertiaires demeurent élevés et ceux de la climatisation ne cessent de s’accroître.

Cette étude porte particulièrement sur les bureaux climatisés, qui représentent 22 % du parc tertiaire total, soit 200 millions de m². Selon les simulations réalisées pour l’étude, la rénovation –  ou le remplacement – du système de chauffage et de climatisation constitue dans ce secteur le premier poste d’économies d’énergie : « elle permet à elle seule de réduire la consommation de plus de 40% pour des coûts d’investissements de l’ordre de 50€HT/m2 SHON [surface hors œuvre nette] – en énergie primaire et pour les cinq usages réglementés : chauffage, production d’eau chaude sanitaire, climatisation, éclairage, auxiliaires (ventilateurs, pompes). »

Les bâtiments tertiaires peuvent, selon l’association, être rénovés à de hauts niveaux de performance énergétique, proches de ceux de la RT2012, en y ajoutant le traitement au moins partiel de l’enveloppe. L’étude précise qu’ainsi, après modernisation de l’installation de chauffage, un bâti utilisant le gaz naturel ou le propane, ou encore le fioul ou la chaleur d’un réseau, peut passer d’une classe D à une classe C. mais elle souligne aussi l’importance de la maintenance du dispositif qui assure  durabilité et performance dans le temps aux équipements, et l’optimisation du système de régulation des installations qui adapte le fonctionnement au mode d’occupation du bâtiment et à ses activités.

A l’inverse des rénovations lourdes, dont le temps de retour sur investissement est long, Energies et Avenir attire l’attention sur la pertinence de privilégier un phasage des travaux « BBC compatibles ». Ce phasage permet en effet de réduire le coût des investissements initiaux tout en générant des économies financières et énergétiques importantes et pérennes dès les premières étapes, nécessaires pour engager d’autres travaux, dans la perspective d’une rénovation globale. Cette approche n’obère pas la réalisation future de travaux supplémentaires sur l’enveloppe, plus onéreux, pour améliorer encore la performance énergétique.

Cette étude, annonce Energie et Avenir, constitue le premier volet d’une série de Guides de l’association sur le parc tertiaire. Une seconde, publiée en 2014, portera sur les bâtiments d’enseignement scolaire.

Source : Energie et Avenir

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