Lors de l’ouverture des deuxièmes Rencontres Nationales Santé-Environnement, le 14 janvier à Bordeaux, le gouvernement a lancé l’élaboration d’un nouveau Plan national Santé-Environnement. Nommé « Mon environnement, ma santé », il a pour objectif de renforcer la protection de la santé et de l’environnement. Parallèlement, une consultation publique est organisée sur le projet de nouvelle stratégie sur les perturbateurs endocriniens (SNPE2).
Le nouveau Plan Santé-Environnement
Les deuxièmes Rencontres Nationales Santé-Environnement ont été organisées les 14 et 15 janvier à Bordeaux. Ces journées ont pour objectif de donner la parole aux porteurs d’initiatives locales et de partager les méthodes expérimentées et les actions réussies dans les territoires. Elles réunissent plus de 500 acteurs locaux mobilisés pour limiter les dégradations de l’environnement et préserver la santé des citoyens.
Présenté à cette occasion, le nouveau Plan national Santé-Environnement est copiloté par les Ministères de la Transition Ecologique et Solidaire et de la Santé. Il vise à réduire les impacts des facteurs environnementaux sur la santé grâce à la mobilisation de tous les acteurs du territoire. Il succèdera au troisième plan national santé environnement qui arrive à échéance fin 2019.
Ce Plan comporte quatre priorités :
- Mieux connaître les expositions et les effets de l’environnement sur la santé des populations (« exposome ») ;
- Informer, communiquer et former les professionnels et les citoyens ;
- Démultiplier les actions concrètes menées dans les territoires ;
- Réduire les expositions et les inégalités environnementales.
Ce plan s’accompagnera de la création d’une boîte à outils qui permettra d’encourager et de mutualiser les actions locales réussies en faveur de la santé et de l’environnement. Les travaux d’élaboration du Plan seront conduits dans le cadre du Groupe santé-environnement.
La consultation sur la nouvelle Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens
Il va s’agir de la deuxième stratégie sur les perturbateurs endocriniens. En effet, une première a été élaborée en 2014. La France était alors le seul pays à se doter d’une telle stratégie.
Toujours dans le but de protéger la santé et l’environnement, ce projet a été coconstruit par toutes les parties prenantes : parlementaires, organismes publics de recherche et de surveillance, associations de protection de l’environnement et de défense des consommateurs, industriels, ministères…
Les perturbateurs endocriniens soulèvent des inquiétudes légitimes. Les réglementations prennent en compte les risques, mais de façon incomplète. Des progrès restent donc à faire et tous les leviers d’actions doivent être mobilisés pour mieux protéger les citoyens des dangers et risques associés à ces substances. Cela passe par la révision de la première stratégie
Cette stratégie s’élabore autour de trois axes : protéger la population, prévenir l’imprégnation de l’environnement et améliorer les connaissances sur ces substances chimiques qui dérèglent le fonctionnement hormonal des organismes vivants.
La SNPE2 (2019-2022) sera ouverte à la consultation du 14 janvier au 8 février.