Aujourd’hui commence la désormais traditionnelle Semaine européenne de la mobilité, qui se déroule jusqu’au 22 septembre. Elle vise à favoriser les actions de mobilité alternatives à la voiture individuelle, sur tout le territoire, dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la pollution. Cette année, elle a pour thème la multimodalité.
Trois critères pour s’engager
Cette Semaine européenne de la mobilité a pour objectif d’inciter au changement de comportement pour se déplacer et donc de mettre en valeur les moyens de déplacement doux (la marche, le vélo), les transports en commun et les transports partagés. Elle s’appuie sur des solutions innovantes d’alternatives à la voiture individuelle : covoiturage, autopartage, véhicules en libre-service, etc. Autant d’alternatives à la voiture individuelle, complémentaires des transports publics.
Pour cette 17ème édition, dont le thème est donc la multimodalité (ou « Mix and move » en anglais). Les collectivités qui souhaitent s’engager doivent remplir au moins un des trois critères suivants :
- organiser une semaine d’actions consacrée à la mobilité durable selon le thème
- lancer et promouvoir durant la semaine une action pérenne consacrée à la mobilité durable
- organiser une journée sans voiture.
Seule une ville qui s’engage à respecter les trois critères devient éligible aux prix de la Semaine européenne de la mobilité. Sur les 53 villes ou collectivités territoriales engagées en France cette année, aucune ne remplit ces trois critères à la fois. Elles s’engagent tout au plus sur l’un ou les deux premiers (notamment celles qui bénéficient déjà de vélos ou de voitures électriques en libre-service). Mais aucune ne semble vouloir se lancer dans la journée sans voiture…
Une Semaine européenne de la mobilité plus qu’européenne
Cette Semaine européenne de la mobilité dépasse d’ailleurs maintenant largement les frontières de l’Europe. En consultant le site dédié, on constate que des pays lointain sont représentés avec au moins une ville, mais certains plusieurs. Ainsi si l’Argentine, l’Équateur, le Pérou, la Corée du Sud, les Etats-Unis ne sont représentés que par une ville, le Mexique en présente 2 et le Japon 11. L’Autriche, avec 510 collectivités représentées, et l’Espagne (415) se classent parmi les pays les plus mobilisés sur l’action, devant la Hongrie (269), la Pologne et la Russie (118 chacune).
Outre les villes ou les collectivités territoriales, d’autres organismes (établissements publics, établissements scolaires, entreprises, associations…) peuvent inscrire leurs actions. Mais il faut le faire sur le site européen et en anglais exclusivement, ce qui peut en rebuter certains.
La journée nationale de la qualité de l’air en plus
La journée nationale de la qualité de l’air trouve tout naturellement sa place pendant cette semaine : elle se déroule le 19 septembre. A cette occasion l’ADEME (ou plus exactement certaines de ses directions régionales) organise le Challenge de la mobilité. Il s’agit d’inciter des salariés à se rendre au bureau sans leur voiture individuelle le temps d’une semaine, de quelques jours ou même d’une journée.
Pour s’inscrire, il faut se rendre sur la plateforme nationale du Challenge de la mobilité.
Source : ADEME