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Un mur de plastique sur une plage du Brésil

Mur de plastique au BréqilUn mur de pastique de 2 mètres de haut, entièrement constitué de déchets, barre l’accès à une des plages les plus célères du Brésil, celle d’Ipanema, à Rio de Janeiro. Il s’agit d’une initiative de Corona, la marque de bière mexicaine, et de l’association Parley for the Oceans, qui veulent ainsi attirer l’attention des Brésiliens et des nombreux touristes sur la pollution plastique, fléau des mers et océans.

Un mur de 15 m de long

Ce mur de plastique s’étale sur une longueur de 15 mètres et culmine à 2 mètres. Il a été édifié en seulement trois jours, en utilisant exclusivement les déchets de plastique trouvés sur la plage. Ceci donne une mage de ce qui peut s’entasser sur une plage en quelques jours, mais aussi de tout ce que l’océan peut emporter au large.

Ce ne sont plus seulement les associations, mais de plus en plus les entreprises qui alertent également le public sur les déchets plastiques abandonnés dans la nature, où les cours d’eau se chargent de les transporter vers l’océan, ou directement sur les plages. Et aussi les particuliers, comme le montre l’opération Trashtag Challenge.

Sensibiliser par l’art

Mur de plastique sur la plageLe mur de plastique de la plage d’Ipanema cherche bien entendu à frapper les esprits et à sensibiliser tous ceux qui le voient. Et apparemment, cela fonctionne. Les gens s’arrêtent, prennent des photos, les partagent sur les réseaux sociaux. L’action va cependant s’accompagner de plusieurs dizaines de campagnes de nettoyage afin d’impliquer la population locale et de l’encourager à poursuivre les efforts pour sauvegarder l’océan et conserver une plage fréquentable.

De quoi alimenter la construction d’un certain nombre d’autres murs de plastique, ou plus sérieusement une usine de recyclage. Parley for the Oceans, l’association à l’origine de cette opération (avec Corona) lutte contre la pollution plastique des mers et océans. L’un de ses membres (et porte-parole) s’appelle Fabien Cousteau, un nom pas vraiment inconnu dans le monde de l’océanographie (il est le petit-fils de Jacques-Yves Cousteau).

L’association s’explique ainsi sur son choix d’expression : « Nous devons défendre la diversité sur terre et dans la mer et nous avons besoin de solutions. Ces solutions ne peuvent être réalisées qu’en exploitant le côté imaginatif de la culture humaine – les arts ». D’où ce mur de plastique, particulièrement esthétique malgré ses composants.

Sources : Le Petit Journal, Creapills

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