Au menu de ce weekend, deux événements en relation avec l’heure vont avoir lieu. Le premier aura lieu ce samedi entre 20 h 30 et 21 h 30 : il s’agit de l’Heure pour la Planète ou Earth Hour, qui gagne d’année en année de plus en plus de villes et de pays. Mais cette année, elle se veut aussi mobilisation en faveur de la préservation de la nature. Le second événement – nous en parlerons demain – est le désormais traditionnel changement d’heure, puisque nous reviendrons à l’heure d’été.
Extinction des lumières à 20 h 30
Entre 20 h 30 et 21 h 30, ce 24 mars, tout le monde est donc invité, comme chaque année à cette époque depuis 2007, à éteindre ses lumières pour l’Heure pour la Planète. Celle-ci est destinée à mobiliser contre le changement climatique, mais elle prend cette année une nouvelle dimension, celle de la sauvegarde de la nature.
Lancée en 2007, cette heure qui veut alerter sur les risques du changement climatique suit aujourd’hui les trois années les plus chaudes jamais enregistrées (2015-2016-2017), preuve tangible d’un réchauffement de la Terre Dans nombre de villes du monde, grandes mais aussi petites et moyennes, à 20 h 30, heure locale, une multitude de bâtiments et de monuments seront plongés dans le noir, avant de se rallumer une heure plus tard.
L’Heure pour la Planète et aussi pour la préservation de la nature
Cette année cependant, l’événement veut aussi appeler à une mobilisation pour la préservation de la nature, alors que s’est ouverte en Colombie le 18 mars la réunion des experts de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Celle-ci doit rendre un diagnostic sur l’état de la faune, de la flore et des sols.
“La biodiversité et le changement climatique sont les deux faces de la même médaille“, a expliqué à l’AFP Marco Lambertini, secrétaire général de WWF qui coordonne l’événement. “Le changement climatique n’est qu’un composant d’une crise écologique plus large. Nous voulons (…) utiliser la popularité du changement climatique pour attirer l’attention sur une dimension tout aussi dangereuse de notre modèle de développement, qui est la destruction de la nature.”
L’opération “Une heure pour la planète” sera donc placée dans de nombreux pays sous le signe d’initiatives liées à la préservation de la faune et de la flore : lancement en Chine et à Singapour d’une campagne contre les sacs en plastique qui polluent les océans, plantations d’arbres en Indonésie, au Kenya et au Pakistan, ou pétition pour sauver les rivières de Croatie ou de Slovénie, par exemple.
Source : AFP