Que ce soit à l’ONU (Organisation des Nations Unies) ou au Parlement européen, la pollution par le plastique est à l’ordre du jour. Si l’ONU lance un appel mondial pour mettre fin à la pollution du plastique des océans, le Parlement européen s’accorde pour réduire drastiquement la pollution de ce matériau indésirable sur l’environnement en général.
A l’ONU, un appel mondial
La campagne entamée par Maria Fernanda Espinosa, Présidente de l’Assemblée générale des Nations Unies, vise à engager la responsabilité des consommateurs comme des décideurs, et appelle à supprimer progressivement les plastiques à usage unique, tels que les bouteilles d’eau. Cela passe par la sensibilisation du public à l’impact de la pollution du plastique sur l’eau et l’environnement.
« On estime que d’ici 2050, il y aura plus de plastiques que de poissons dans la mer. On retrouve maintenant des micro-plastiques dans le sel de table, dans l’eau douce, on pense que chaque personne sur la planète a du plastique dans son corps » a-t-elle déclaré.
Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), plus de huit millions de tonnes de plastiques aboutissent dans les océans chaque année, soit l’équivalent d’un camion de déchets plastiques par minute, avec les effets que l’on sait sur les écosystèmes marins.
Au Parlement européen, des interdictions à venir
Cependant, la pollution par le plastique ne concerne pas que les océans, mais l’environnement en général. C’est pourquoi le Parlement européen agit en déterminant une liste d’objets en plastique à interdire à partir de 2021. Il s’agit notamment des couverts en plastique, cotons-tiges, pailles et touillettes à usage unique, des assiettes en plastique et des tiges pour ballons.
Il élargit également l’interdiction aux plastiques oxodégradables et aux récipients alimentaires et gobelet en polystyrène expansé. De plus, il prévoit une application renforcée du principe « pollueur payeur », notamment pour le tabac et les mégots. Ce principe de responsabilité élargie va toucher es fabricants d’engins de pêche – les pêcheurs ne doivent plus seuls supporter les frais de la pollution par le plastique des cours d’eau.et océans (filets échoués en mer).
Le Parlement vise d’autre part un objectif de collecte des bouteilles en plastique de 90 % d’ici 2029, et de 25 % de recyclage, puis 30 % cinq ans plus tard. L’accord est encore provisoire, mais il prévoit de plus un étiquetage obligatoire relatif à l’impact négatif des cigarettes à filtre plastique jetées dans la rue, ainsi que pour d’autres produits, tels que les gobelets en plastique, les lingettes humides et les articles hygiéniques.
Le problème de la pollution par le plastique devient d’autant plus aigu, qu’on retrouve des résidus plastiques dans les espèces marines (tortues marines, phoques, baleines, oiseaux, poissons, coquillages…) et donc dans la chaîne alimentaire humaine.
Sources : ONU, Parlement européen
Une réponse sur “Une unanimité contre la pollution du plastique”
C’est l’un de mes objectifs de l’année 2019, réduire ma quantité de plastique que j’utilise au quotidien.