Pourrons-nous bientôt profiter d’un seul et même véhicule pour nous déplacer sur route et dans les airs ? En tout cas, la première voiture volante, PAL-V (Personal Air and Land Vehicle), prototype de la firme hollandaise du même nom, vient d’effectuer avec succès une série de vols d’essais. Soulevé par un rotor autogire et propulsé par une hélice pliable à l’arrière, ce véhicule doté de trois roues tient à la fois de l’hélicoptère et de la voiture, puisqu’il se déplace aussi bien dans les airs que sur la route sans nécessiter infrastructures spéciales.
Développé en partenariat avec le Laboratoire Aérospatial de Hollande et l’Université de Delft, le prototype avait effectué ses premiers tests « roulants » en 2009, avant d’effectuer récemment ses premiers vols. Il est en conformité avec les normes en vigueur, tant pour les appareils volants que roulants et possède donc toutes les autorisations pour circuler sur la route comme dans les airs.
Robert Dingemanse, PDG et co-fondateur de PAL-V, s’est félicité de cette réussite et se montre confiant sur les possibilités commerciales de l’appareil :
Nous sommes extrêmement fiers d’annoncer le succès du vol inaugural du PAL-V et invitons à présent les investisseurs à façonner le futur à nos côtés. Nous savons déjà que le PAL-V suscite beaucoup d’intérêt. Avant l’annonce de ces vols d’essai, nous étions déjà contactés au quotidien par des clients potentiels et des revendeurs impatients de faire partie de ce projet excitant.
Equipé d’un moteur à essence (biodiesel et bioéthanol sont prévus pour d’autres modèles), le PAL-V biplace pourra voler sur une distance de 350 à 500 kilomètres à 1 200 mètres d’altitude, et parcourir sur route environ 1 200 kilomètres, à une vitesse de 180 km/h aussi bien sur terre que dans les airs. Pour décoller une piste de 165 mètres lui suffit, et de 30 mètres pour atterrir, ce qui ne peut se faire toutefois qu’à partir d’un aéroport ou d’un champ d’aviation. Obtenir le permis de conduire de cet engin ne nécessiterait que 20 à 30 heures de formation. Par contre il va quand même falloir lui fournir des couloirs aériens sûrs grâce à la technologie GPS, ce que des programmes financés par des états, aux Etats-Unis comme en Europe, sont en train d’évaluer.
Commercialisé théoriquement à partir de 2014, il vous en coûtera tout de même la coquette somme de 250 000 à 300 000 euros, ce qui le met – presque ! – à la portée de toutes les bourses…
Une réponse sur “Une voiture volante pour bientôt”
Je suis étonnée par ce type de chercheurs. A-t-on besoin de développer le transport privée dans les airs. Nous n’arrivons déjà pas à régler le transport routier, ni maritime, ni aérien, et on regarde comment placer nos petites voitures dans les airs…Va-t-on dans le bon sens ?
Kamila