Nous l’avons annoncé il y a quelques semaines (cf. article du 27 septembre), le système de bonus/malus, peu favorable jusqu’à présent aux caisses de l’état, va être revu à la baisse : en fait une baisse de 5 g des rejets de CO2/km pour les seuils d’éligibilité. Et cela tous les ans, au lieu d’une révision tous les deux ans prévue initialement. Quant au superbonus de 2 000 € concernant les voitures roulant au GPL et dont les émissions de gaz à effet de serre étaient inférieures à 140 g/km, il disparaît purement et simplement.
A partir du premier janvier prochain, les voitures au GPL bénéficieront du même système que les autres, ni plus, ni moins : un bonus en-dessous de 120 g de CO2/km, un malus au-dessus de 150 g. La Dacia Sandero par exemple se situera dans la zone neutre, et perdra donc ce coup de pouce à la vente. Le gouvernement explique sa décision de ne plus soutenir le GPL en qualifiant cette aide de « technologique » et non pas « écologique » : comme les ventes sont maintenant bien parties, elle ne se justifie plus. Au passage, il espère aussi économiser 150 millions d’euros, c’est surtout cet argument qui fait pencher la balance.
Le seuil du malus qui sera réduit de 5 g en 2011 devrait même diminuer encore de 10 g en 2012, selon Les Echos. Le malus ferait maintenant partie du collectif budgétaire et devrait comporte cinq tranches. Le bonus sera quant à lui traité par voie réglementaire.
Source : Les Echos, Autosblog (image)